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Au cimetière du Père-Lachaise, un monsieur fort obligeant, et encore plus libéral dans ses propos, s'offrit pour indiquer à Julien le tombeau du maréchal Ney, qu'une politique savante prive de l'honneur d'une épitaphe. Mais en se séparant de ce libéral, qui, les larmes aux yeux, le serrait presque dans ses bras, Julien n'avait plus de montre.
Une fois qu'il fut établi, le jeune diplomate et son ami daignèrent faire quelques visites à Julien, pendant les quinze jours qu'il passa dans sa chambre. Julien leur avoua qu'il n'était allé qu'une fois en sa vie à l'Opéra.
A l'Opéra, le chevalier de Beauvoisis le présenta au fameux chanteur Geronimo, qui avait alors un immense succès.
On le voyait à l'Opéra avec le chevalier de Beauvoisis; cette liaison fit prononcer son nom.
Mais j'ai une grâce à vous demander, et qui ne vous coûtera qu'une petite demi-heure de votre temps: tous les jours d'Opéra, à onze heures et demie, allez assister dans le vestibule à la sortie du beau monde. Je vous vois encore quelquefois des façons de province, il faudrait vous en défaire
Au Père-Lachaise, quand on jette des fleurs sur leur tombe, comme vous dites si plaisamment à Paris, on nous apprend qu'ils réunissaient toutes les vertus des preux chevaliers, et l'on parle des grandes actions de leur bisaïeul qui vivait sous Henri IV.
Le vieux capitaine de Rênal servait avant la Révolution dans le régiment d'infanterie de M. le duc d'Orléans, et, quand il allait à Paris, était admis dans les salons du prince. Il y avait vu Mme de Montesson, la fameuse Mme de Genlis, M. Ducrest, l'inventeur du Palais-Royal.
La musique chantée par des Français ennuyait Mathilde à la mort, et cependant Julien, qui se faisait un devoir d'assister à la sortie de l'Opéra, remarqua qu'elle s'y faisait mener le plus souvent qu'elle pouvait.
Il n'était encore que dix heures; Julien, ivre de bonheur et du sentiment de sa puissance, si nouveau pour un pauvre diable, entra à l'Opéra italien. Il entendit chanter son ami Geronimo.
M. de Rênal possède un vieux château avec ses quatre tours, et un jardin dessiné comme celui des Tuileries, avec force bordures de buis et allées de marronniers taillésdeux fois par an.
Elle ne quitta son album que fort tard, quand la marquise la fit appeler pour aller à l'Opéra italien.
La maréchale annonça qu'elle allait à l'Opéra-Buffa.
S'endormir en transcrivant une sorte de commentaire de l'Apocalypse, le lendemain aller porter une lettre d'un air mélancolique, remettre le cheval à l'écurie avec l'espérance d'apercevoir la robe de Mathilde, travailler, le soir paraître à l'Opéra quand Mme de Fervaques ne venait pas à l'hôtel de La Mole, tels étaient les événements monotones de la vie de Julien.
Un soir, à l'Opéra, dans la loge de Mme de Fervaques, Julien portait aux nues le ballet de Manon Lescaut . Sa seule raison pour parler ainsi, c'est qu'il le trouvait insignifiant.
Comme il prenait congé de la maréchale sous le vestibule de l'Opéra: - Souvenez-vous, monsieur, lui dit-elle, qu'il ne faut pas aimer Bonaparte quand on m'aime; on peut tout au plus l'accepter comme une nécessité imposée par la Providence. Du reste, cet homme n'avait pas l'âme assez flexible pour sentir les chefs-d'oeuvre des arts.
Comment se fait-il, lui dit-elle le lendemain d'un air d'indifférence qu'il trouva mal joué, que vous me parliez de Londres et de Richemond dans une lettre que vous avez écrite hier soir, à ce qu'il semble, au sortir de l'Opéra?
Et cependant ce n'est pas leur jour d'Opéra, pensa Julien; quel empressement!
Je vais chercher la solitude et la paix champêtre au seul lieu où elles existent en France, dans un quatrième étage donnant sur les Champs-Elysées. Et encore j'en suis à délibérer, si je ne commencerai pas ma carrière politique, dans le quartier du Roule, par rendre le pain bénit à la paroisse.
Et encore j'en suis à délibérer, si je ne commencerai pas ma carrière politique, dans le quartier du Roule, par rendre le pain bénit à la paroisse.
Ton Empereur, que le diable emporte, reprit l'homme de quarante-quatre ans, n'a été grand que sur ses champs de bataille, et lorsqu'il a rétabli les finances vers 1802. Que veut dire toute sa conduite depuis? Avec ses chambellans, sa pompe et ses réceptions aux Tuileries, il a donné une nouvelle édition de toutes les niaiseries monarchiques.
Julien fut réveillé de sa rêverie profonde, parce que la voiture s'arrêta. On venait d'entrer dans la cour des postes, rue J.-J.-Rousseau. Je veux aller à la Malmaison, dit-il à un cabriolet qui s'approcha.
Le fiacre s'arrêta; le cocher souleva le marteau de bronze d'une porte immense: c'était l'HOTEL DE LA MOLE; et, pour que les passants ne pussent en douter, ces mots se lisaient sur un marbre noir au-dessus de la porte (...) Il s'agissait d'un de ces hôtels à façade si plate du faubourg Saint-Germain, bâtis vers le temps de la mort de Voltaire. Jamais la mode et le beau n'ont été si loin l'un de l'autre.
Au fond, Julien se rappelait l'entrée du roi de*, à Verrières, et croyait monter à cheval supérieurement. Mais, en revenant du bois de Boulogne, au beau milieu de la rue du Bac, il tomba, en voulant éviter brusquement un cabriolet, et se couvrit de boue.
Mais, en revenant du bois de Boulogne, au beau milieu de la rue du Bac, il tomba, en voulant éviter brusquement un cabriolet, et se couvrit de boue.
Julien prit le grand trot. On était sur la place Louis XVI.
Un jour, poussé dans un café de la rue Saint-Honoré, par une averse soudaine, un grand homme en redingote de castorine, étonné de son regard sombre, le regarda à son tour, absolument comme jadis, à Besançon, l'amant de Mlle Amanda.
Convenu, dit Julien enchanté, et ils allèrent chercher M. C. de Beauvoisis à l'adresse indiquée par ses billets, au fond du faubourg Saint-Germain.
Le marquis rit aux larmes de la scène dans le café de la rue Saint-Honoré, avec le cocher qui l'accablait d'injures sales.
Elle, de son côté, était bien injuste envers les jolis cavaliers qui peuplent le bois de Boulogne.
Voilà quelles étaient les pensées de l'héritière la plus enviée du faubourg Saint-Germain, quand elle commença à trouver du plaisir à se promener avec Julien. Elle fut étonnée de son orgueil; elle admira l'adresse de ce petit bourgeois.
Le salon était de la plus haute magnificence, doré comme la galerie de Diane aux Tuileries, avec des tableaux à l'huile aux lambris.
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