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Vers le milieu du mois de juillet de l'année 1838, une de ces voitures nouvellement mises en circulation sur les places de Paris et nommées des milords , cheminait, rue de l'Université, portant un gros homme de taille moyenne, en uniforme de capitaine de la garde nationale.

Le milord arrêta dans la partie de la rue comprise entre la rue de Bellechasse et la rue de Bourgogne, à la porte d'une grande maison nouvellement bâtie sur une portion de la cour d'un vieil hôtel à jardin.

Le milord arrêta dans la partie de la rue comprise entre la rue de Bellechasse et la rue de Bourgogne, à la porte d'une grande maison nouvellement bâtie sur une portion de la cour d'un vieil hôtel à jardin.

Monsieur, vous voyez en ce moment même au Ministère du Commerce, monsieur Popinot, un ancien droguiste de la rue des Lombards.

Ancien parfumeur, successeur de César de Birotteau, à la Reine des Roses, rue Saint-Honoré, dit railleusement Crevel, ancien adjoint au maire, capitaine de la garde nationale, chevalier de la Légion-d'Honneur, absolument comme mon prédécesseur...

Le petit Popinot, le plus riche droguiste de la rue des Lombards, est devenu député, le voilà ministre...)

Ah bah ! il passe sa vie au Louvre, à la Bibliothèque à regarder des estampes et à les dessiner. C'est un flâneur.

A sept heures, le baron voyant son frère, son fils, la baronne et Hortense occupés tous à faire le whist, partit pour aller applaudir sa maîtresse à l'Opéra en emmenant la cousine Bette, qui demeurait rue du Doyenné, et qui prétextait de la solitude de ce quartier désert, pour toujours s'en aller après le dîner.

L'existence du pâté de maisons qui se trouve le long du vieux Louvre, est une de ces protestations que les Français aiment à faire contre le bon sens, pour que l'Europe se rassure sur la dose d'esprit qu'on leur accorde et ne les craigne plus. Peut-être avons-nous là, sans le savoir, quelque grande pensée politique. Ce ne sera certes pas un hors-d'oeuvre que de décrire ce coin de Paris actuel, plus tard on ne pourrait pas l'imaginer ; et nos neveux, qui verront sans doute le Louvre achevé, se refuseraient à croire qu'une pareille barbarie ait subsisté pendant trente-six ans, au coeur de Paris, en face du palais où trois dynasties ont reçu pendant ces dernières trente-six années, l'élite de la France et celle de l'Europe.

Depuis le guichet qui mène au pont du Carrousel, jusqu'à la rue du Musée, tout homme venu, ne fût-ce que pour quelques jours, à Paris, remarque une dizaine de maisons à façades ruinées, où les propriétaires découragés ne font aucune réparation, et qui sont le résidu d'un ancien quartier en démolition depuis le jour où Napoléon résolut de terminer le Louvre.

La rue et l'impasse du Doyenné, voilà les seules voies intérieures de ce pâté sombre et désert où les habitants sont probablement des fantômes, car on n'y voit jamais personne

Depuis le guichet qui mène au pont du Carrousel, jusqu'à la rue du Musée, tout homme venu, ne fût-ce que pour quelques jours, à Paris, remarque une dizaine de maisons à façades ruinées, où les propriétaires découragés ne font aucune réparation, et qui sont le résidu d'un ancien quartier en démolition depuis le jour où Napoléon résolut de terminer le Louvre. La rue et l'impasse du Doyenné, voilà les seules voies intérieures de ce pâté sombre et désert où les habitants sont probablement des fantômes, car on n'y voit jamais personne, Le pavé, beaucoup plus bas que celui de la chaussée de la rue du Musée, se trouve au milieu de celle de la rue Froidmanteau. Enterrées déjà par l'exhaussement de la place, ces maisons sont enveloppées de l'ombre éternelle que projettent les hautes galeries du Louvre, noircies de ce côté par le souffle du Nord. Les ténèbres, le silence, l'air glacial, la profondeur caverneuse du sol concourent à faire de ces maisons des espèces de cryptes, des tombeaux vivants. Lorsqu'on passe en cabriolet le long de ce demi-quartier mort, et que le regard s'engage dans la ruelle du Doyenné, l'âme a froid, l'on se demande qui peut demeurer là, ce qui doit s'y passer le soir, à l'heure où cette ruelle se change en coupe-gorge, et où les vices de Paris, enveloppés du manteau de la nuit, se donnent pleine carrière. Ce problème, effrayant par lui-même, devient horrible quand on voit que ces prétendues maisons ont pour ceinture un marais du côté de la rue de Richelieu, un océan de pavés moutonnants du côté des Tuileries, de petits jardins, des baraques sinistres du côté des galeries, et des steppes de pierre de taille et de démolitions du côté du vieux Louvre.

Lorsqu'on passe en cabriolet le long de ce demi-quartier mort, et que le regard s'engage dans la ruelle du Doyenné, l'âme a froid, l'on se demande qui peut demeurer là, ce qui doit s'y passer le soir, à l'heure où cette ruelle se change en coupe-gorge, et où les vices de Paris, enveloppés du manteau de la nuit, se donnent pleine carrière.

Depuis le guichet qui mène au pont du Carrousel, jusqu'à la rue du Musée, tout homme venu, ne fût-ce que pour quelques jours, à Paris, remarque une dizaine de maisons à façades ruinées, où les propriétaires découragés ne font aucune réparation, et qui sont le résidu d'un ancien quartier en démolition depuis le jour où Napoléon résolut de terminer le Louvre.

Le pavé, beaucoup plus bas que celui de la chaussée de la rue du Musée, se trouve au milieu de celle de la rue Froidmanteau. Enterrées déjà par l'exhaussement de la place, ces maisons sont enveloppées de l'ombre éternelle que projettent les hautes galeries du Louvre, noircies de ce côté par le souffle du Nord.

Le pavé, beaucoup plus bas que celui de la chaussée de la rue du Musée, se trouve au milieu de celle de la rue Froidmanteau. Enterrées déjà par l'exhaussement de la place, ces maisons sont enveloppées de l'ombre éternelle que projettent les hautes galeries du Louvre, noircies de ce côté par le souffle du Nord.

Enterrées déjà par l'exhaussement de la place, ces maisons sont enveloppées de l'ombre éternelle que projettent les hautes galeries du Louvre, noircies de ce côté par le souffle du Nord. Les ténèbres, le silence, l'air glacial, la profondeur caverneuse du sol concourent à faire de ces maisons des espèces de cryptes, des tombeaux vivants.

l'on se demande qui peut demeurer là, ce qui doit s'y passer le soir, à l'heure où cette ruelle se change en coupe-gorge, et où les vices de Paris, enveloppés du manteau de la nuit, se donnent pleine carrière. Ce problème, effrayant par lui-même, devient horrible quand on voit que ces prétendues maisons ont pour ceinture un marais du côté de la rue de Richelieu, un océan de pavés moutonnants du côté des Tuileries, de petits jardins, des baraques sinistres du côté des galeries, et des steppes de pierre de taille et de démolitions du côté du vieux Louvre.

Ce problème, effrayant par lui-même, devient horrible quand on voit que ces prétendues maisons ont pour ceinture un marais du côté de la rue de Richelieu, un océan de pavés moutonnants du côté des Tuileries, de petits jardins, des baraques sinistres du côté des galeries, et des steppes de pierre de taille et de démolitions du côté du vieux Louvre.

Ce problème, effrayant par lui-même, devient horrible quand on voit que ces prétendues maisons ont pour ceinture un marais du côté de la rue de Richelieu, un océan de pavés moutonnants du côté des Tuileries, de petits jardins, des baraques sinistres du côté des galeries, et des steppes de pierre de taille et de démolitions du côté du vieux Louvre.

Voici bientôt quarante ans que le Louvre crie par toutes les gueules de ces murs éventrés, de ces fenêtres béantes : Extirpez ces verrues de ma face !

ces ruines froides, au sein desquelles le journal des légitimistes a commencé la maladie dont il meurt, les infâmes baraques de la rue du Musée, l'enceinte en planches des étalagistes qui la garnissent, auront-elles la vie plus longue et plus prospère que celles de trois dynasties peut-être !

On dirait qu'ils me connaissent, pensa le baron. Alors, tout s'expliquerait. En effet, quand la voiture eut remonté la chaussée de la rue du Musée, il se pencha pour revoir l'inconnue, et il la trouva revenue à la fenêtre. Honteuse d'être prise à contempler la capote sous laquelle était son admirateur, la jeune femme se rejeta vivement en arrière.

La position de la rue du Doyenné, peu éloignée du Ministère de la Guerre et du centre parisien, sourit à monsieur et à madame Marneffe qui, depuis environ quatre ans, habitaient la maison de mademoiselle Fischer.

Ce Polonais a du talent, il peut gagner sa vie ; mais enfermez ses pantalons et ses souliers, empêchez-le d'aller à la Chaumière et dans le quartier Notre-Dame-de-Lorette, tenez-le en laisse. Sans ces précautions, votre sculpteur flânera, et si vous saviez ce que les artistes appellent flâner ! des horreurs, quoi ! Je viens d'apprendre qu'un billet de mille francs y passe dans une journée.

Au moment d'entrer à l'Opéra, le Conseiller-d'Etat fut arrêté par l'aspect un peu sombre du temple de la rue Lepelletier, où il ne vit ni gendarmes, ni lumières, ni gens de service, ni barrières pour contenir la foule.

Aussitôt il s'élança chez Josépha qui demeurait dans les environs, comme tous les artistes attachés à l'Opéra, rue Chauchat.

- Eh bien, elle reste maintenant rue de la Ville-l'Evêque, dans un hôtel que lui a donné, dit-on, le duc d'Hérouville, répondit à voix basse le portier.

Monsieur, dit-elle, j'ai cédé les guenilles de la rue Chauchat à la petite Héloïse Brisetout de Bixiou ; si vous voulez y réclamer votre bonnet de coton, votre tire-botte, votre ceinture et votre cire à favoris, j'ai stipulé qu'on vous les rendrait.

Vers neuf heures et demie, le père, condescendant à une demande de sa fille, lui donnait le bras, et ils allaient ensemble le long des quais, par le pont Royal, sur la place du Carrousel.

Vers neuf heures et demie, le père, condescendant à une demande de sa fille, lui donnait le bras, et ils allaient ensemble le long des quais, par le pont Royal, sur la place du Carrousel.

- Nous sommes censés aller au Musée, et là-bas, dit-elle en montrant les baraques adossées aux murailles des maisons qui tombent à angle droit sur la rue du Doyenné, tiens, il y a des marchands de bric-à-brac, de tableaux...

Hortense avait conduit son père devant le vitrage d'une des boutiques situées à l'angle du pâté de maisons qui longe les galeries du vieux Louvre et qui fait face à l'hôtel de Nantes.

En examinant les fenêtres de sa nouvelle belle, le baron aperçut le mari qui, tout en brossant sa redingote lui-même, faisait évidemment le guet et semblait attendre quelqu'un sur la place. Craignant d'être aperçu, puis reconnu plus tard, l'amoureux baron tourna le dos à la rue du Doyenné, mais en se mettant de trois-quarts afin de pouvoir y donner un coup d'oeil de temps en temps.

- Ne parlez à personne au monde de cette visite, alla dire l'artiste au marchand sur le seuil de la porte. Si l'on vous demande où nous avons porté le groupe, nommez le duc d'Hérouville, le célèbre amateur qui demeure rue de Varennes.

En entendant cette phrase, l'artiste fut obligé de sortir. Après avoir salué madame Hulot et Hortense, qui revint du jardin exprès pour recevoir ce salut, il alla se promener dans les Tuileries sans pouvoir, sans oser rentrer dans sa mansarde, où son tyran l'allait assommer de questions et lui arracher son secret.

Cette petite guerre n'alla pas sans des dîners au Rocher de Cancale, sans des parties de spectacle, sans beaucoup de cadeaux en mantilles, en écharpes, en robes, en bijoux. L'appartement de la rue du Doyenné déplaisait, le baron complota d'en meubler un magnifiquement, rue Vanneau, dans une charmante maison moderne.

L'appartement de la rue du Doyenné déplaisait, le baron complota d'en meubler un magnifiquement, rue Vanneau, dans une charmante maison moderne.

Madame Marneffe, âgée de vingt-trois ans, bourgeoise pure et timorée, fleur cachée dans la rue du Doyenné, devait ignorer les dépravations et la démoralisation courtisanesques qui maintenant causaient d'affreux dégoûts au baron, car il n'avait pas encore connu les charmes de la vertu qui combat, et la craintive Valérie les lui faisait savourer, comme dit la chanson, tout le long de la rivière.

Hector avait alors été forcé de révéler ses projets en exécution rue Vanneau pour démontrer à sa Valérie qu'il songeait à lui donner cette moitié de la vie qui appartient à une femme légitime, en supposant que le jour et la nuit partagent également l'existence des gens civilisés.

Il aime son enfant moins que je n'aime un des enfants en marbre qui jouent au pied d'un des deux fleuves aux Tuileries.

- Adieu, ma petite, dit brusquement Lisbeth, nous ne nous quitterons plus jamais. Je vous aime, je vous estime, je suis à vous ! Mon cousin me tourmente pour que j'aille loger dans votre future maison, rue Vanneau, je ne le voulais pas, car j'ai bien deviné la raison de cette nouvelle bonté.

- A toute épreuve... s'écria joyeusement madame Marneffe, heureuse d'avoir un porte-respect, un confident, une espèce de tante honnête. Ecoutez ! le baron fait bien les choses, rue Vanneau...

La maison Rivet, successeur de Pons frères, était toujours restée rue des Mauvaises-Paroles, dans l'ancien hôtel de Langeais, bâti par cette illustre maison au temps où les grands seigneurs se groupaient autour du Louvre.

La maison Rivet, successeur de Pons frères, était toujours restée rue des Mauvaises-Paroles, dans l'ancien hôtel de Langeais, bâti par cette illustre maison au temps où les grands seigneurs se groupaient autour du Louvre.

- Eh bien ! à samedi, monsieur Rivet, vous aurez vos glands plats. A propos, je quitte la rue du Doyenné, je vais demeurer rue Vanneau.

- Eh bien ! à samedi, monsieur Rivet, vous aurez vos glands plats. A propos, je quitte la rue du Doyenné, je vais demeurer rue Vanneau.

Vous faites bien, je vous voyais avec peine dans ce trou qui, malgré ma répugnance pour tout ce qui ressemble à de l'Opposition, déshonore, j'ose le dire, oui ! déshonore le Louvre et la place du Carrousel.

Mais la finition du Louvre est une des conditions auxquelles nous avons donné la couronne, et la liste civile, à qui l'on n'a pas fixé de terme, j'en conviens, nous laisse le coeur de Paris dans un état navrant...

Pour se rendre chez monsieur Crevel, qui demeurait rue des Saussayes, elle prit par le pont du Carrousel, le quai Voltaire, le quai d'Orsay, la rue Belle-Chasse, la rue de l'Université, le pont de la Concorde et l'avenue de Marigny. Cette route illogique était tracée par la logique des passions, toujours excessivement ennemie des jambes.

Pour se rendre chez monsieur Crevel, qui demeurait rue des Saussayes, elle prit par le pont du Carrousel, le quai Voltaire, le quai d'Orsay, la rue Belle-Chasse, la rue de l'Université, le pont de la Concorde et l'avenue de Marigny.

Pour se rendre chez monsieur Crevel, qui demeurait rue des Saussayes, elle prit par le pont du Carrousel, le quai Voltaire, le quai d'Orsay, la rue Belle-Chasse, la rue de l'Université, le pont de la Concorde et l'avenue de Marigny.

Pour se rendre chez monsieur Crevel, qui demeurait rue des Saussayes, elle prit par le pont du Carrousel, le quai Voltaire, le quai d'Orsay, la rue Belle-Chasse, la rue de l'Université, le pont de la Concorde et l'avenue de Marigny.

Pour se rendre chez monsieur Crevel, qui demeurait rue des Saussayes, elle prit par le pont du Carrousel, le quai Voltaire, le quai d'Orsay, la rue Belle-Chasse, la rue de l'Université, le pont de la Concorde et l'avenue de Marigny.

Pour se rendre chez monsieur Crevel, qui demeurait rue des Saussayes, elle prit par le pont du Carrousel, le quai Voltaire, le quai d'Orsay, la rue Belle-Chasse, la rue de l'Université, le pont de la Concorde et l'avenue de Marigny.

Pour se rendre chez monsieur Crevel, qui demeurait rue des Saussayes, elle prit par le pont du Carrousel, le quai Voltaire, le quai d'Orsay, la rue Belle-Chasse, la rue de l'Université, le pont de la Concorde et l'avenue de Marigny.

Pour se rendre chez monsieur Crevel, qui demeurait rue des Saussayes, elle prit par le pont du Carrousel, le quai Voltaire, le quai d'Orsay, la rue Belle-Chasse, la rue de l'Université, le pont de la Concorde et l'avenue de Marigny.

En effet, au moment où elle longeait le parapet du quai Voltaire en dévorant la rivière, et marchant en idée sur l'autre rive, elle reconnut l'artiste dès qu'il déboucha par le guichet des Tuileries pour gagner le pont Royal.

En effet, au moment où elle longeait le parapet du quai Voltaire en dévorant la rivière, et marchant en idée sur l'autre rive, elle reconnut l'artiste dès qu'il déboucha par le guichet des Tuileries pour gagner le pont Royal.

En effet, au moment où elle longeait le parapet du quai Voltaire en dévorant la rivière, et marchant en idée sur l'autre rive, elle reconnut l'artiste dès qu'il déboucha par le guichet des Tuileries pour gagner le pont Royal.

Un bourgeois de Paris (et tous ont, comme Rivet, un amour au coeur pour leur Paris) penserait-il jamais à faire élever les clochers qui manquent aux tours de Notre-Dame ?

Le siège de la véritable existence de Crevel, autrefois rue Notre-Dame-de-Lorette, chez mademoiselle Héloïse Brisetout, était transféré, comme on l'a vu, rue Chauchat.

Le siège de la véritable existence de Crevel, autrefois rue Notre-Dame-de-Lorette, chez mademoiselle Héloïse Brisetout, était transféré, comme on l'a vu, rue Chauchat.

Tous les matins, l' ancien négociant (tous les bourgeois retirés s'intitulent ancien négociant ) passait deux heures rue des Saussayes pour y vaquer à ses affaires, et donnait le reste du temps à Zaïre, ce qui tourmentait beaucoup Zaïre.

Néanmoins, si l'on se rappelle la confidence du portier de la rue Chauchat au baron, Crevel n'évitait ni le cocher ni le groom.

Héloïse a fait le diable pour m'envoyer à la campagne, et j'ai su la raison de ses menées : elle voulait pendre, et sans moi, la crémaillère rue Chauchat, avec des artistes, des cabotins, des gens de lettres...

Mon bon vieux, j'ai dressé ma tente rue Chauchat.

Comme je devais être aux Tuileries à midi, je n'ai pas pu te voir humant l'air libre.

On n'a pas le temps, en rase campagne, de compter les blés par hectolitre comme à la Halle et les foins comme à la rue d'Enfer. Les chefs arabes, aussi bien que nos spahis, préférant l'argent, vendent alors ces denrées à de très-bas prix.

On ne déploie pas plus d'activité, plus d'intelligence, plus d'audace pour faire honnêtement sa fortune que le baron en déployait pour se plonger la tête la première dans un guêpier : il suffisait aux affaires de sa division, il pressait les tapissiers, il voyait les ouvriers, il vérifiait minutieusement les plus petits détails du ménage de la rue Vanneau.

mais la veille du mariage de sa fille, combiné par le baron pour coïncider avec le jour où madame Marneffe prenait possession de son appartement rue Vanneau, Hector fit cesser l'étonnement de sa femme par cette communication ministérielle.

On m'a trouvé, rue Plumet, au premier étage, un fort bel appartement, digne, orné de magnifiques boiseries, qui ne coûte que quinze cents francs, où tu n'auras besoin que d'une femme de chambre pour toi, et où je me contenterai, moi, d'un petit domestique.

Grâce à tant de secours, une Parisienne exigeante eût été satisfaite de l'installation du jeune ménage dans l'appartement qu'il avait choisi, rue Saint-Dominique, près de l'Esplanade des Invalides.

La cousine Bette, installée rue Vanneau, dans un joli petit appartement, au troisième étage, quitta le bal à dix heures, pour revenir voir les titres des douze cents francs de rente en deux inscriptions ; la nue propriété de l'une appartenait à la comtesse Steinbock, et celle de l'autre à madame Hulot jeune.

L'appartement, qui occupait rue Vanneau tout le second étage d'un hôtel moderne sis entre cour et jardin, respirait l'honnêteté. Le luxe consistait en perses tendues, en beaux meubles bien commodes. La chambre à coucher, par exception, offrait les profusions étalées par les Jenny Cadine et les Schontz. C'était des rideaux en dentelle, des cachemires, des portières en brocart, une garniture de cheminée dont les modèles avaient été faits par Stidmann, un petit Dunkerque encombré de merveilles.

Les portiers de la maison étaient monsieur et madame Olivier, qui, par la protection du baron, ami du propriétaire en quête d'un concierge, avaient passé de leur loge obscure et peu lucrative de la rue du Doyenné dans la productive et magnifique loge de la rue Vanneau.

Dès le troisième mois de son installation rue Vanneau, madame Marneffe avait reçu monsieur Crevel, devenu tout aussitôt maire de son Arrondissement et officier de la Légion-d'Honneur.

Crevel hésita longtemps : il s'agissait de quitter ce célèbre uniforme de garde national dans lequel il se pavanait aux Tuileries, en se croyant aussi militaire que l'Empereur

la beauté de Valérie, naguère enfouie dans la mine de la rue du Doyenné, valait plus que sa valeur, elle faisait des malheureux

Lisbeth se dirigea vers la rue Plumet, où elle allait depuis quelque temps, comme on va au spectacle, pour s'y repaître d'émotions.

L'hôtel, la cour et l'escalier étaient majestueux. La baronne, obligée de meubler son salon, sa chambre et la salle à manger avec les reliques de sa splendeur, avait pris le meilleur dans les débris de l'hôtel, rue de l'Université.

Oh ! comme le Pont-Neuf ! il est gai comme un pinson, il ne pense qu'à sa sorcière de Valérie.

Pendant que toute la famille réunie essayait de prêcher le mariage au maréchal, et que Lisbeth revenait rue Vanneau, il y arrivait un de ces événements qui stimulent chez les femmes comme madame Marneffe l'énergie du vice en les obligeant à déployer toutes les ressources de la perversité.

Le roulement d'une voiture se fit entendre dans la rue Vanneau.

Madame Olivier avait bien reconnu le Montès, comment l'aurait-elle oublié ? Montès lui glissait, rue du Doyenné, cent sous dans la main toutes les fois qu'il sortait, le matin, de la maison, un peu trop tôt.

Comment ! le cousin de madame Marneffe ne venait jamais la voir quand elle demeurait rue du Doyenné ?

Elle se lève à dix heures tous les jours ; pour lors, elle déjeune, bon. Eh ! bien, elle en a pour une heure à faire sa toilette, et tout ça la mène à deux heures ; pour lors elle va se promener aux Tuileries au vu et n'au su de tout le monde ; elle est toujours rentrée à quatre heures, pour l'heure de votre arrivée...

Sors, mon chéri, dit Valérie à l'oreille d'Hector, promène-toi dans la rue Vanneau, tu reviendras lorsque tu verras sortir Crevel.

Vous me mettez les pieds sur le coeur, vous m'écrasez, vous m'abasourdissez, et je vous aime comme je n'ai jamais aimé. Valérie, je vous aime autant que j'aime Célestine ! Pour vous, je suis capable de tout... Tenez ! au lieu de venir deux fois par semaine rue du Dauphin, venez-y trois.

Eh ! bien, amour pour amour. Hulot est en bas, dans la rue. Ce pauvre vieux attend, pour venir ici, que je place une bougie à l'une des fenêtres de ma chambre à coucher ; je vous permets de lui dire que vous êtes le seul aimé ; jamais il ne voudra vous croire, emmenez-le rue du Dauphin, donnez-lui des preuves, accablez-le ; je vous le permets, je vous l'ordonne.

Mon Dieu ! je suis capable de lâcher cela quelque jour aux Tuileries... Non, si Valérie ne fait pas mon éducation, je ne puis rien être... Moi qui tiens tant à paraître grand seigneur...

Il apercevait, dans les ténèbres de la rue de Babylone, le grand Hulot, un peu voûté, se glissant le long des planches d'une maison en construction, et il alla droit à lui.

Et, selon les instructions de Valérie, il entraîna le baron vers le quai, par la rue Hillerin-Bertin.

En passant sur le pont Royal, il vit son existence si vide, si bien finie, si embrouillée par ses affaires financières, qu'il fut sur le point de céder à la mauvaise pensée qui lui vint de jeter Crevel à la rivière, et de s'y jeter après lui.

Arrivé rue du Dauphin, qui, dans ce temps, n'était pas encore élargie, Crevel s'arrêta devant une porte bâtarde. Cette porte ouvrait sur un long corridor pavé en dalles blanches et noires, formant péristyle, et au bout duquel se trouvait un escalier et une loge de concierge éclairés par une petite cour intérieure comme il y en a tant à Paris.

Crevel prit un bougeoir et mena son ami dans la chambre à coucher, où, sur une causeuse, Hulot vit une robe de chambre magnifique appartenant à Valérie, et qu'elle avait portée rue Vanneau, pour s'en faire honneur avant de l'employer à la petite maison Crevel.

- Et la promenade aux Tuileries... dit Crevel en se frottant les mains et jubilant.

- Ta soi-disant maîtresse vient aux Tuileries, elle est censée s'y promener de une heure à quatre heures ; mais crac ! en deux temps elle est ici. Tu connais Molière ? Eh bien ! baron, il n'y a rien d'imaginaire dans ton intitulé.

- On y songera, dit-elle. Je serai rue du Dauphin à deux heures, et nous en causerons ; mais, soyez sage ! et n'oubliez pas le transfert que vous m'avez promis hier.

Lisbeth alla rue Saint-Dominique par le boulevard des Invalides

Lisbeth alla rue Saint-Dominique par le boulevard des Invalides

Hortense et Wenceslas occupaient le rez-de-chaussée d'une maison située à l'endroit où la rue Saint-Dominique aboutit à l'Esplanade des Invalides.

Valérie et Lisbeth, qui avaient su cette rupture par Claude Vignon, jugèrent nécessaire d'attirer rue Vanneau l'ami de Wenceslas.

Dans le paroxysme de passion où sa duchesse l'avait plongé de deux heures à quatre (il donnait ce surnom à madame de Marneffe pour compléter ses illusions), car Valérie s'était surpassée rue du Dauphin, il crut devoir encourager la fidélité promise en offrant la perspective d'un joli petit hôtel qu'un imprudent entrepreneur s'était bâti rue Barbette et qu'on allait vendre Valérie se voyait dans cette charmante maison entre cour et jardin, avec voiture !

il crut devoir encourager la fidélité promise en offrant la perspective d'un joli petit hôtel qu'un imprudent entrepreneur s'était bâti rue Barbette et qu'on allait vendre Valérie se voyait dans cette charmante maison entre cour et jardin, avec voiture !

- J'ai bien reconnu monsieur le comte, répondit Valérie en faisant un gracieux salut de tête à l'artiste. Je vous voyais souvent rue du Doyenné

Elle prétendait, rue du Doyenné, que vous m'aimiez !...

- Ah ! c'est ce que je vous disais rue du Doyenné. Vos enfants, à vous, ce sont vos groupes, vos statues, vos chefs-d'oeuvre.

Pauvre enfant ! je me souviens de vos nuits de travail à la rue du Doyenné. Vous avez été un peu bêta . Vous vous êtes marié, comme un affamé se jette sur du pain.Vous ne connaissez point Paris ! Voyez où vous en êtes ? Mais vous avez fait la sourde oreille au dévouement de la Bette comme à l'amour de la Parisienne, qui savait son Paris par coeur.

Et tu arrives à pied de la rue des Tournelles ?

Il fait donc bien sec sur les boulevards, sur la place de la Concorde et la rue de Bourgogne, tu n'es pas crotté, dit Hortense en examinant les bottes vernies de son mari.

Il fait donc bien sec sur les boulevards, sur la place de la Concorde et la rue de Bourgogne, tu n'es pas crotté, dit Hortense en examinant les bottes vernies de son mari.

Il fait donc bien sec sur les boulevards, sur la place de la Concorde et la rue de Bourgogne, tu n'es pas crotté, dit Hortense en examinant les bottes vernies de son mari.

Il avait plu ; mais de la rue Vanneau à la rue Saint-Dominique, Wenceslas n'avait pu souiller ses bottes.

Il avait plu ; mais de la rue Vanneau à la rue Saint-Dominique, Wenceslas n'avait pu souiller ses bottes.

Après avoir raconté la tragédie qui se jouait rue Saint-Dominique, Stidmann gronda teinbock de ne l'avoir pas prévenu de garder le secret sur le dîner de la veille.

En effet, Stidmann, qui resta quelques instants rue Vanneau, vit sortir Wenceslas, et lui fit signe de venir promptement.

Au coin de la rue Hillerin-Bertin, Lisbeth avertie par Reine et qui courait après Steinbock, le rejoignit ; car elle craignait sa naïveté polonaise.

Or, Wenceslas n'avait pas fait une seule visite rue Vanneau, pas même celle qu'exigeait la politesse après la pose d'une femme en Dalila.

Wenceslas, tu es un trop grand artiste pour te laisser ainsi dominer. Le ménage est le tombeau de la gloire... Vois si tu ressembles au Wenceslas de la rue du Doyenné ? Tu as raté le monument de mon père ; mais chez toi l'amant est bien supérieur à l'artiste, tu es plus heureux avec la fille : tu es père, mon adoré Wenceslas.

- Madame Olivier est la seule qui puisse se faire bien surprendre la lettre par Hortense, dit Lisbeth, il faut l'envoyer d'abord rue Saint-Dominique avant d'aller à l'atelier.

Au moment où le baron Hulot, heureux comme le marié d'un an qui désire un héritier, sortait de la rue Vanneau, madame Olivier s'était fait arracher, par Hortense, la lettre qu'elle devait remettre à monsieur le comte, en mains propres.

Lisbeth n'était pas chez elle. Madame Olivier apprit à Hulot qu'elle était allée chez madame la baronne en pensant y trouver monsieur le baron.

Pauvre fille ! je ne l'aurais pas crue si fine qu'elle l'a été ce matin, se dit le baron qui se rappela la conduite de Lisbeth en faisant le chemin de la rue Vanneau à la rue Plumet.

Pauvre fille ! je ne l'aurais pas crue si fine qu'elle l'a été ce matin, se dit le baron qui se rappela la conduite de Lisbeth en faisant le chemin de la rue Vanneau à la rue Plumet.

au détour de la rue Vanneau et de la rue de Babylone, il regarda l'Eden d'où l'Hymen le bannissait l'épée de la Loi à la main.

u détour de la rue Vanneau et de la rue de Babylone, il regarda l'Eden d'où l'Hymen le bannissait l'épée de la Loi à la main.

Rue du Dauphin ! s'écria le bienheureux Hulot. Rien que pour cela, je lui passerais Crevel...

Et le baron, après avoir vu entrer Lisbeth rue Vanneau, revint faire le whist et resta chez lui.

La belle Adeline, car cette femme était toujours belle en dépit de ses cinquante ans et de ses chagrins, se trompait en ceci. Les libertins, ces gens que la nature a doués de la faculté précieuse d'aimer au delà des limites qu'elle fixe à l'autour, n'ont presque jamais leur âge. Pendant ce laps de vertu, le baron était allé trois fois rue du Dauphin, et il n'y avait jamais eu soixante-dix ans. La passion ranimée le rajeunissait, et il eût livré son honneur à Valérie, sa famille, tout, sans un regret.

Mon vieux grognard, ne va pas rue du Dauphin, notre cauchemar est malade, et je dois le soigner ; mais sois là ce soir, à neuf heures. Crevel est à Corbeil, chez monsieur Lebas, je suis certaine qu'il n'amènera pas de princesse à sa petite maison. Moi je me suis arrangée ici pour avoir ma nuit, je puis être de retour avant que Marneffe ne s'éveille.

Le soir, le baron dit à sa femme qu'il irait travailler avec le ministre à Saint-Cloud, qu'il reviendrait à quatre on cinq heures du matin, et il alla rue du Dauphin. On était alors à la fin du mois de juin.

Adeline et Hortense achèveraient leurs jours dans la détresse, en combattant la misère, tandis que la cousine Bette, admise aux Tuileries, trônerait dans le monde.

Enfin, l'éternelle allégorie du veau d'or !... Du temps de Moïse, on agiotait dans le désert ! Nous sommes revenus aux temps bibliques ! Le veau d'or a été le premier grand-livre connu, reprit-il. Vous vivez par trop, mon Adeline, rue Plumet !

Malheureusement, de la rue Plumet, pour aller chez lui prendre des inscriptions, Crevel passa par la rue Vanneau ; et il ne put résister au plaisir d'aller voir sa petite duchesse.

Malheureusement, de la rue Plumet, pour aller chez lui prendre des inscriptions, Crevel passa par la rue Vanneau ; et il ne put résister au plaisir d'aller voir sa petite duchesse.

Obligé de prendre un appartement en harmonie avec la première dignité militaire, le maréchal Hulot s'était logé dans un magnifique hôtel, situé rue du Montparnasse, où il se trouve deux ou trois maisons princières.

Lisbeth, qui regardait par la porte entrebâillée, courut à la voiture, et donna l'ordre d'aller au grand trot rue Plumet.

Le vieux maréchal se leva par un mouvement si redoutable, que la pauvre Adeline s'écria : - Viens, Hector ! Elle saisit son mari, l'emmena, quitta la maison, entraînant le baron, si défait, qu'elle fut obligée de le mettre en voiture pour le transporter rue Plumet, où il prit le lit.

Le baron s'était fait conduire à la place du Palais-Royal. Là, cet homme qui retrouva tout son esprit pour accomplir un dessein prémédité pendant les jours où il était resté dans son lit anéanti de douleur et de chagrin, traversa le Palais-Royal, et alla prendre une magnifique voiture de remise, rue Joquelet.

D'après l'ordre reçu, le cocher entra rue de la Ville-l'Evêque, au fond de l'hôtel Josépha, dont les portes s'ouvrirent, au cri du cocher, pour cette splendide voiture.

Le baron s'était fait conduire à la place du Palais-Royal.

Là, cet homme qui retrouva tout son esprit pour accomplir un dessein prémédité pendant les jours où il était resté dans son lit anéanti de douleur et de chagrin, traversa le Palais-Royal, et alla prendre une magnifique voiture de remise, rue Joquelet.

Voyons, veux-tu que je te case à mon idée ? Ecoute, vieux chauffeur !... - Il te faut des femmes. Ça console de tout. Ecoute-moi bien. Au bas de la Courtille, rue Saint-Maur-du-Temple, je connais une pauvre famille qui possède un trésor : une petite fille, plus jolie que je ne l'étais à seize ans !... Ah ! ton oeil flambe déjà ! Ça travaille seize heures par jour à broder des étoffes précieuses pour les marchands de soieries et ça gagne seize sous par jour, un sou par heure, une misère !... Et ça mange comme les Irlandais des pommes de terre, mais frites dans de la graisse de rat, du pain cinq fois la semaine, ça boit de l'eau de l'Ourcq aux tuyaux de la Ville, parce que l'eau de la Seine est trop chère ; et ça ne peut pas avoir d'établissement à son compte, faute de six ou sept mille francs. Ça ferait les cent horreurs pour avoir sept ou huit mille francs. Ta famille et ta femme t'embêtent, n'est-ce pas ?

Dix jours après avoir abandonné sa famille, au moment où, tout en larmes, elle était groupée autour du lit d'Adeline mourante, et qui disait d'une voix faible : " Que fait-il ? " Hector, sous le nom de Thoul, rue Saint-Maur, se trouvait avec Olympe à la tête d'un établissement de broderie, sous la déraison sociale Thoul et Bijou.

A son retour, rue Plumet, Victorin put donc accomplir son projet de prendre chez lui sa mère et sa soeur.

Le jeune et célèbre avocat possédait, pour toute fortune, un des plus beaux immeubles de Paris, une maison achetée en 1834, en prévision de son mariage, et située sur le boulevard, entre la rue de la Paix et la rue Louis-le-Grand. Un spéculateur avait bâti sur la rue et sur le boulevard deux maisons, au milieu desquelles se trouvait, entre deux jardinets et des cours, un magnifique pavillon, débris des splendeurs du grand hôtel de Verneuil.

Le jeune et célèbre avocat possédait, pour toute fortune, un des plus beaux immeubles de Paris, une maison achetée en 1834, en prévision de son mariage, et située sur le boulevard, entre la rue de la Paix et la rue Louis-le-Grand.

Ainsi que les flâneurs parisiens ont pu le remarquer, le boulevard entre la rue Louis-le-Grand et la rue de la Paix fructifia tardivement ; il se nettoya, s'embellit avec tant de peine, que le Commerce ne vint étaler là qu'en 1840 ses splendides devantures, l'or des changeurs, les féeries de la mode et le luxe effréné de ses boutiques.

Ainsi que les flâneurs parisiens ont pu le remarquer, le boulevard entre la rue Louis-le-Grand et la rue de la Paix fructifia tardivement

Son habitation, rue Plumet, était tellement odieuse à la baronne, qu'elle se laissa transporter rue Louis-le-Grand.

Son habitation, rue Plumet, était tellement odieuse à la baronne, qu'elle se laissa transporter rue Louis-le-Grand.

Voici Lisbeth ! dit Hortense. Eh bien ! cousine, comment va l'enfer de la rue Barbet ?

Cette description peu engageante eut pour effet de faire aller vivement Lisbeth dans la cour de la maison de la rue Louis-le-Grand, où elle trouva l'homme fumant une pipe dont le culotage annonçait un artiste en fumerie.

Pourquoi venez-vous ici, père Chardin ? lui dit-elle. Il est convenu que vous serez tous les premiers samedis de chaque mois à la porte de l'hôtel Marneffe, rue Barbet-de-Jouy ; j'en arrive après y être restée cinq heures, et vous n'y êtes pas venu ?...

- J'y suit été, ma respectable et charitable demoiselle ! répondit le matelassier ; maiz-i-le y avait une poule d'honneur au café des Savants, rue du Coeur-Volant, et chacun a ses passions. Moi c'est le billard. Sans le billard, je mangerais dans l'argent ; car, saisissez bien ceci ! dit-il en cherchant un papier dans le gousset de son pantalon déchiré, le billard entraîne le petit verre et la prune à l'eau-de-vie... C'est ruineux, comme toutes les belles choses, par les accessoires.

Allez, dit-elle à son valet de chambre, allez à cheval, et crevez-le s'il le faut, trouvez-moi la petite Bijou, rue Saint-Maur-du-Temple, amenez-la-moi, faites-la monter en voiture, et payez le cocher pour qu'il arrive au galop.

Non, madame, vraiment mariée. Elle est à la tête d'un magnifique établissement, elle a épousé le propriétaire d'un grand magasin de nouveautés où l'on a dépensé des millions, sur le boulevard des Italiens, et elle a laissé son établissement de broderie à ses soeurs et à sa mère. Elle est madame Grenouville.

Elle a connu, sous votre respect, madame, un claqueur, petit-neveu d'un vieux matelassier du faubourg Saint-Marceau. Ce faigniant , comme tous les jolis garçons, un souteneur de pièces, quoi ! est la coqueluche du boulevard du Temple où il travaille aux pièces nouvelles, et soigne les entrées des actrices, comme il dit.

- Elle a connu, sous votre respect, madame, un claqueur, petit-neveu d'un vieux matelassier du faubourg Saint-Marceau. Ce faigniant , comme tous les jolis garçons, un souteneur de pièces, quoi ! est la coqueluche du boulevard du Temple où il travaille aux pièces nouvelles, et soigne les entrées des actrices, comme il dit.

Voici quarante ans, monsieur, que nous remplaçons le Destin, répondit-elle avec un orgueil formidable, et que nous faisons tout ce que nous voulons dans Paris. Plus d'une famille, et du faubourg Saint-Germain, m'a dit ses secrets, allez ! J'ai conclu, rompu bien des mariages, j'ai déchiré bien des testaments, j'ai sauvé bien des honneurs !

Plus d'une famille, et du faubourg Saint-Germain, m'a dit ses secrets, allez !

Lisbeth, le lendemain matin, était à sept heures, dans un fiacre, sur le quai de la Tournelle, où elle fit arrêter à l'angle de la rue de Poissy.

Lisbeth, le lendemain matin, était à sept heures, dans un fiacre, sur le quai de la Tournelle, où elle fit arrêter à l'angle de la rue de Poissy.

Allez, dit-elle au cocher, rue des Bernardins, au numéro sept, c'est une maison à allée, et sans portier.

Eh ! c'est rue de Charonne ! dit le baron Hulot, un quartier où tout arrive sans esclandre. Va, l'on ne me trouvera jamais. Je me suis déguisé, Lisbeth, en père Thorec, on me prendra pour un ancien ébéniste, la petite m'aime, et je ne me laisserai plus manger la laine sur le dos.

En une demi-heure pendant laquelle le baron Hulot ne parla que de la petite Atala Judix à Lisbeth, car il était arrivé par degrés aux affreuses passions qui ruinent les vieillards, sa cousine le déposa, muni de deux mille francs, rue de Charonne, dans le faubourg Saint-Antoine, à la porte d'une maison à façade suspecte et menaçante.

En une demi-heure pendant laquelle le baron Hulot ne parla que de la petite Atala Judix à Lisbeth, car il était arrivé par degrés aux affreuses passions qui ruinent les vieillards, sa cousine le déposa, muni de deux mille francs, rue de Charonne, dans le faubourg Saint-Antoine, à la porte d'une maison à façade suspecte et menaçante.

On ne le trouvera pas là, se dit Lisbeth qui fit arrêter son fiacre au boulevard Beaumarchais, d'où elle revint, en omnibus, rue Louis-le-Grand.

- On ne le trouvera pas là, se dit Lisbeth qui fit arrêter son fiacre au boulevard Beaumarchais, d'où elle revint, en omnibus, rue Louis-le-Grand.

Ma chère Célestine, je te donne tout mon mobilier de la rue des Saussayes, il fera très-bien ici. Ton salon a besoin d'être renouvelé...

Vingt minutes après, Lisbeth et Crevel entraient à l'hôtel de la rue Barbet, où madame Marneffe attendait dans une douce impatience le résultat de la démarche qu'elle avait ordonnée.

La différence qui distinguait l'hôtel de Josépha de celui de la rue Barbet, était celle qui se trouve entre la personnalité des choses et leur vulgarité.

Lisbeth revint dîner rue Louis-le-Grand, le désespoir peint sur la figure.

Une heure après, Montès, Cydalise et Carabine, revenus du Rocher de Cancale , entraient rue Saint-Georges, dans le petit salon de Carabine.

Cydalise, Montès et madame Nourrisson montèrent dans un fiacre qui stationnait à la porte de Carabine. Madame Nourrisson indiqua tout bas au cocher une maison du pâté des Italiens, où l'on serait arrivé dans quelques instants, car, de la rue Saint-Georges, la distance est de sept à huit minutes ; mais madame Nourrisson ordonna de prendre par la rue Lepelletier, et d'aller très-lentement, de manière à passer en revue les équipages stationnés.

mais madame Nourrisson ordonna de prendre par la rue Lepelletier, et d'aller très-lentement, de manière à passer en revue les équipages stationnés.

Mais la maison étant devenue une espèce d'auberge louée aux amours clandestins à des prix exorbitants, la principale locataire, la vraie madame Nourrisson, marchande à la toilette rue Neuve-Saint-Marc, avait jugé sainement de la valeur immense de ces cuisines, en en faisant des espèces de salles à manger. Chacune de ces pièces, flanquée de deux gros murs mitoyens, éclairée sur la rue, se trouvait totalement isolée, au moyen de portes battantes très-épaisses qui faisaient une double fermeture sur le palier. On pouvait donc causer de secrets importants en dînant sans courir le risque d'être entendu.

Je le sais, reprit Lisbeth, et c'est à cause de lui que je viens : Victorin l'a rencontré sur les cinq heures du soir, au moment où il entrait dans un restaurant à vingt-cinq sous, rue de Valois ; il l'a pris à jeun par les sentiments et l'a ramené rue Louis-le-Grand... Hortense, en revoyant Wenceslas maigre, souffrant, mal vêtu, lui a tendu la main. Voila comment tu me trahis !

Je le sais, reprit Lisbeth, et c'est à cause de lui que je viens : Victorin l'a rencontré sur les cinq heures du soir, au moment où il entrait dans un restaurant à vingt-cinq sous, rue de Valois ; il l'a pris à jeun par les sentiments et l'a ramené rue Louis-le-Grand... Hortense, en revoyant Wenceslas maigre, souffrant, mal vêtu, lui a tendu la main. Voila comment tu me trahis !

Monsieur Hulot vivait, il y a deux mois, rue des Bernardins, avec Elodie Chardin, la repriseuse de dentelle, qui l'avait enlevé à mademoiselle Bijou ; mais il est parti, laissant là tout ce qu'il possédait, sans dire un mot, sans qu'on puisse savoir où il est allé. Je ne me suis pas découragée, et j'ai mis à sa poursuite un homme qui déjà croit l'avoir rencontré sur le boulevard Bourdon.

je ne me suis pas découragée, et j'ai mis à sa poursuite un homme qui déjà croit l'avoir rencontré sur le boulevard Bourdon.

Quoi ! votre malade serait mon père ?... dit Célestine. Demeure-t-il rue Barbet-de-Jouy ?

Arrivée rue Barbet quelques instants après monsieur et madame Hulot, Lisbeth trouva sept médecins que Bianchon avait mandés pour observer ce cas unique et auxquels il venait de se joindre

Son Ordre est un joli calembour, qui prouve qu'à l'agonie monsieur le président de Montesquieu conservait toute la grâce de son génie, car on lui avait envoyé un Jésuite !... J'aime ce passage... On ne peut pas dire de sa vie, mais de sa mort. Ah ! le passage ! encore un calembour ! Le Passage Montesquieu.

Une des premières tentatives de la baronne en ce genre eut lieu dans le quartier sinistre nommé autrefois la Petite-Pologne , et que circonscrivent la rue du Rocher, la rue de la Pépinière et la rue de Miroménil. Il existe là comme une succursale du faubourg Saint-Marceau. Pour peindre ce quartier, il suffira de dire que les propriétaires de certaines maisons habitées par des industriels sans industries, par de dangereux ferrailleurs, par des indigents livrés à des métiers périlleux, n'osent pas y réclamer leurs loyers, et ne trouvent pas d'huissiers qui veuillent expulser les locataires insolvables. En ce moment, la Spéculation, qui tend à changer la face de ce coin de Paris et à bâtir l'espace en friche qui sépare la rue d'Amsterdam de la rue du Faubourg-du-Roule, en modifiera sans doute la population, car la truelle est, à Paris, plus civilisatrice qu'on ne le pense ! En bâtissant de belles et d'élégantes maisons à concierges, les bordant de trottoirs et y pratiquant des boutiques, la Spéculation écarte, par le prix du loyer, les gens sans aveu, les ménages sans mobilier et les mauvais locataires. Ainsi les quartiers se débarrassent de ces populations sinistres et de ces bouges où la police ne met le pied que quand la justice l'ordonne.

Une des premières tentatives de la baronne en ce genre eut lieu dans le quartier sinistre nommé autrefois la Petite-Pologne , et que circonscrivent la rue du Rocher, la rue de la Pépinière et la rue de Miroménil.

Une des premières tentatives de la baronne en ce genre eut lieu dans le quartier sinistre nommé autrefois la Petite-Pologne , et que circonscrivent la rue du Rocher, la rue de la Pépinière et la rue de Miroménil.

Une des premières tentatives de la baronne en ce genre eut lieu dans le quartier sinistre nommé autrefois la Petite-Pologne , et que irconscrivent la rue du Rocher, la rue de la Pépinière et la rue de Miroménil. Il existe là comme une succursale du faubourg Saint-Marceau.

En ce moment, la Spéculation, qui tend à changer la face de ce coin de Paris et à bâtir l'espace en friche qui sépare la rue d'Amsterdam de la rue du Faubourg-du-Roule, en modifiera sans doute la population, car la truelle est, à Paris, plus civilisatrice qu'on ne le pense !

En ce moment, la Spéculation, qui tend à changer la face de ce coin de Paris et à bâtir l'espace en friche qui sépare la rue d'Amsterdam de la rue du Faubourg-du-Roule, en modifiera sans doute la population, car la truelle est, à Paris, plus civilisatrice qu'on ne le pense !

En juin 1844, l'aspect de la place Delaborde et de ses environs était encore peu rassurant.

En juin 1844, l'aspect de la place Delaborde et de ses environs était encore peu rassurant. Le fantassin élégant qui, de la rue de la Pépinière, remontait par hasard dans ces rues épouvantables, s'étonnait de voir l'aristocratie coudoyée là par une infime Bohême. Dans ces quartiers, où végètent l'indigence ignorante et la misère aux abois, florissant les derniers écrivains publics qui se voient dans Paris. Là où vous voyez écrits ces deux mots : Ecrivain public , en grosse coulée, sur un papier blanc affiché à la vitre de quelque entresol ou d'un fangeux rez-de-chaussée, vous pouvez hardiment penser que le quartier recèle beaucoup de gens ignares, et partant des malheurs, des vices et des criminels. L'ignorance est la mère de tous les crimes. Un crime est, avant tout, un manque de raisonnement.

Cet écrivain, soupçonné d'être Allemand, se nommait Vyder, et vivait maritalement avec une jeune fille, de laquelle il était si jaloux, qu'il ne la laissait aller que chez d'honnêtes fumistes de la rue Saint-Lazare, Italiens, comme tous les fumistes, et à Paris depuis longues années.

Or, pendant la maladie de la baronne, ce quartier, pour lequel elle était une seconde Providence, avait acquis un écrivain public établi dans le passage du Soleil, dont le nom est une de ces antithèses familières aux Parisiens, car ce passage est doublement obscur.

Elle fut heureuse du spectacle qui s'offrit à ses regards, au fond de la maison où demeuraient ces braves gens, rue Saint-Lazare, auprès de la rue du Rocher. Au-dessus des magasins et de l'atelier, maintenant bien fournis, et où grouillaient des apprentis et des ouvriers, tous Italiens de la vallée de Domodossola, la famille occupait un petit appartement où le travail avait apporté l'abondance.

Elle fut heureuse du spectacle qui s'offrit à ses regards, au fond de la maison où demeuraient ces braves gens, rue Saint-Lazare, auprès de la rue du Rocher.

- Des églises ?... Ah ! Notre-Dame, le Panthéon, j'ai vu cela de loin, quand papa m'emmenait dans Paris ; mais cela n'arrivait pas souvent. Il n'y a pas de ces églises-là dans le faubourg.

- Des églises ?... Ah ! Notre-Dame, le Panthéon, j'ai vu cela de loin, quand papa m'emmenait dans Paris ; mais cela n'arrivait pas souvent. Il n'y a pas de ces églises-là dans le faubourg.

Mais rue de Charonne, madame...

Les gens du faubourg Saint-Antoine n'appellent jamais autrement ce quartier célèbre que le faubourg . C'est pour eux le faubourg par excellence, le souverain faubourg, et les fabricants eux-mêmes entendent par ce mot spécialement le faubourg Saint-Antoine.

C'est pour eux le faubourg par excellence, le souverain faubourg, et les fabricants eux-mêmes entendent par ce mot spécialement le faubourg Saint-Antoine.

- Ah bien ! ce sera bientôt fait. Tenez, madame, allons-y... c'est à deux pas, dans le passage du Soleil !

La baronne et le fumiste sortirent pour aller au passage du Soleil.

Par ici, madame, dit le fumiste en montrant la rue de la Pépinière.

Le passage du Soleil est en effet au commencement de la rue de la Pépinière et débouche rue du Rocher.

Le passage du Soleil est en effet au commencement de la rue de la Pépinière et débouche rue du Rocher.

Le passage du Soleil est en effet au commencement de la rue de la Pépinière et débouche rue du Rocher. Au milieu de ce passage de création récente, et dont les boutiques sont d'un prix très-modique, la baronne aperçut, au-dessus d'un vitrage garni de taffetas vert, à une hauteur qui ne permettait pas aux passants de jeter des regards indiscrets : ECRIVAIN PUBLIC

Adeline parlait comme parlent les amants qui se revoient après une longue absence, de mille choses à la fois. En dix minutes, le baron et sa femme arrivèrent rue Louis-le-Grand

Monsieur le baron d'Ervy est resté un mois rue de Charonne, sous le nom de Thorec, anagramme d'Hector. Il est maintenant passage du Soleil, sous le nom de Vyder.

Il est maintenant passage du Soleil, sous le nom de Vyder.



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