Choisir un titre
(du Paris le plus ancien au plus récent)

Notre-Dame de Paris
Les Confessions
Les rêveries du promeneur solitaire
Tableau de Paris
Ferragus
Illusions perdues
Les Mohicans de Paris
Les Misérables 
Le Rouge et le Noir
La cousine Bette
Les mystères de Paris
Double assassinat dans la rue Morgue
Le cousin Pons
l'Education sentimentale
Les Nuits d'Octobre
La Curée
L'Assommoir 
Nana
L'Insurgé
Bel-Ami
La Bièvre
L'Homme traqué
Le temps retrouvé
L'Equipe
Pietr le Letton
La ronde de nuit
Brouillard au pont de Tolbiac
Les choses
Rue des boutiques obscures
Fleurs de ruine
Pars vite et reviens tard
Da Vinci code
Un roman français


Choisir un auteur

Balzac
Beigbeder
Brown
Carco
Dumas
Flaubert
Hugo
Huysmans
Malet
Maupassant
Mercier
Modiano
Nerval
Perec
Poe
Proust
Rousseau
Simenon
Stendhal
Sue
Vallès
Vargas
Zola


REPERTOIRE

Alphabétique
Fréquence
Catégories
Tous les extraits
liste des images
Classement
type d'endroit
Epoques


rechercher les extraits contenant le mot :




remettre la page à zéro

RESET

Rues, avenues, boulevards, ponts, places, quais...

LexicoCity recherche les endroits de Paris cités dans les oeuvres littéraires.


cliquez le lien pour lire les extraits de l'oeuvre relatifs à l'endroit sélectionné!

Voir Halles dans Les Misérables (30)
Voir Halles dans L'Homme traqué (22)
Voir Halles dans Tableau de Paris (8)
Voir halles dans Les Nuits d'Octobre (3)
Voir Halles dans La ronde de nuit (3)
Voir rue des Halles dans L'Insurgé (1)
Voir Halles dans Pietr le Letton (1)
Voir Halles dans Brouillard au pont de Tolbiac (1)
Voir Halles dans Les Choses (1)
Voir Halles dans Les mystères de Paris (1)


Voici tous les extraits relatifs à "Halles" :

et aux Halles à trois heures du matin et à la sortie des usines, à Pantin et à Bicêtre, partout où le « pauvre monde » en redingote ou en blouse ou en veston se rend chaque jour à heure fixe afin d’y gagner ce qu’il appelle sa vie ; partout où l’on fait un métier, partout où l’on fonctionne, partout où l’on se mécanise, partout où l’on s’oublie en des tâches sans art ; partout où les hommes s’enlaidissent aux travaux de la grand’ ville, partout où Paris est maître despotiquement sur les esclaves de sa Beauté. (Brouillard au pont de Tolbiac)

Il y avait déjà trois semaines que la police recherchait l’assassin de la rue Saint-Denis et que, régulièrement, Lampieur se rendait chaque soir, près des Halles, dans un débit où on le connaissait. (L'Homme traqué)

Quant au débit du père Fouasse aux Halles, où il prenait chaque soir un verre de vin blanc avant dîner, on l’y connaissait de longue date (L'Homme traqué)

- Non, ils ne l’auront pas ! affirmait de nouveau le débitant. Parce que pour faire un coup pareil, en plein quartier des Halles, c’est sûrement pas une mazette ! (L'Homme traqué)

La rue vide avec ses trottoirs luisants, ses réverbères, les façades closes de ses maisons, s’ouvrait largement devant lui et ce n’est qu’à la hauteur des Halles, où commençait l’animation, qu’il avait rencontré les premières filles qui se promenaient. (L'Homme traqué)

Les Halles, désertes à cette heure, luisaient de leurs carreaux humides sous des lumières. Une odeur de marée s’en dégageait, amère et froide, qui emplissait les rues voisines où les détritus de la veille, et quelquefois de l’avant-veille, s’aggloméraient dans les ruisseaux. (L'Homme traqué)

À peine distinguait-il confusément, dans une rumeur qui débordait de la région des Halles, le roulement des lourdes charrettes de maraîchers ou le tressautement précipité et le sonore appel d’une trompe d’automobile.Quelquefois un souffle froid, humide, qui sifflait entre les volets, poussait sur eux la pluie et jetait, contre le trottoir, l’ombre tourbillonnante d’un réverbère. (L'Homme traqué)

le sifflement baroque de la petite locomotive qui amenait, par le boulevard Saint-Michel, des wagons jusqu’aux Halles. (L'Homme traqué)

C’était pourtant les mêmes et lamentables épaves qu’on voyait, chaque soir, à l’approche de la nuit, se rassembler dans les bars des environs des Halles pour s’y défendre du froid et de la pluie. (L'Homme traqué)

Elle s’achemina dans cette direction qui lui permettait de s’orienter et de se reconnaître. Pas à pas, elle avançait comme elle pouvait. À droite étaient les Halles. Léontine voyait, dans le ciel, le buisson de clartés qu’elles élevaient très haut et que striait la pluie. Par-dessus les maisons noires, une atmosphère enflammée occupait tout l’espace et des vapeurs y couraient et s’y partageaient en lambeaux. (L'Homme traqué)

Maintenant, plus elle approchait de l’angle des deux rues et plus l’animation des Halles adaptait à sa vie nocturne cent éléments épars ; des chiffonniers aux voix rauques visitaient les poubelles ; des resserres s’entr’ouvraient ; des débits obscurs ; de vagues porches humides où des charrettes à bras étaient louées à l’heure et à la nuit ; des corridors aux vacillantes lueurs ; des fritureries. (L'Homme traqué)

Néanmoins, Léontine approchait des Halles et prenait, par les rues de la Grande-Truanderie et Pierre-Lescot, le chemin qu’elle s’était fixé. Partout, dans les recoins et dans les bars, des maraîchers, des hommes de peine, des pauvresses, de mornes individus habillés de guenilles se pressaient, s’agitaient. Des camions pesants circulaient parmi ce flot humain et stoppaient sans dommage pour personne devant les entrepôts. (L'Homme traqué)

Léontine habita chez Lampieur. C’est-à-dire qu’elle attendait Lampieur, parfois jusqu’au matin, dans un comptoir des Halles où il venait la prendre et qu’ils montaient ensuite se coucher et dormir. (L'Homme traqué)

Ce bar, où Léontine échouait à présent toutes les nuits, avait pour habitués des débardeurs, des hommes de peine et quelquefois de vieilles femme sordides qui se régalaient de vin rouge. On n’y menait pas grand tapage. Sur chaque être pesait comme un égal destin auquel nul n’aurait su se dérober. Nuits des Halles ! Ce buveur accoudé au comptoir y avait l’attitude endormie des bêtes attelées qui attendent dans les rues le coup de fouet qui les réveillera ; cet autre était plus qu’à demi couché en travers de la table et, à deux mains, il se tenait la tête et regardait, sans voir, autour de lui. (L'Homme traqué)

Quelquefois un passant se hâtait dans la direction des Halles. Il gagnait l’angle d’une des voies transversales et découpait sur des lumières une silhouette active, tournait, disparaissait. D’autres se dirigeaient en sens inverse. Puis d’immobiles prostituées sortaient de l’ombre et accostaient les hommes. (L'Homme traqué)

Cependant, ne se sentant pas à son aise, Léontine se dirigea vers les Halles pour corriger, par le spectacle de leur bruyante animation, l’impression pénible qu’elle avait éprouvée et qu’elle avait du mal à dissiper. (L'Homme traqué)

Elle traversait les Halles et, prenant la rue Turbigo, se hâtait de gagner les environs de la boulangerie et d’en surveiller les abords. (L'Homme traqué)

Dans la rue, où des débits ouvraient, des passants plus nombreux cheminaient et des filles qui remontaient des Halles, à deux ou trois, et allaient se coucher. Elles ne s’occupaient plus des hommes à cette heure. Elles étaient comme des bêtes qui regagnent leur gîte et sentent flotter, dans le harnais, les guides molles et détendues. (L'Homme traqué)

Entre ce bar et la boulangerie, la terrible maison se dressait. Léontine descendait alors vers les Halles. Elle y retrouvait ses compagnes et, se mêlant à elles, la malheureuse en était ranimée. (L'Homme traqué)

Les regrets qu’elle avait ressentis, l’autre nuit, à la vue des cinq ou six filles qui remontaient des Halles, la travaillaient. Elle songeait au temps où, comme ces filles, elle remontait la même rue, avec insouciance. (L'Homme traqué)

C’était des travailleurs des Halles à qui, certainement, comme les autres, Léontine s’était offerte. (L'Homme traqué)

Toute la nuit, s’appliquant à déchoir et finissant par y puiser une sombre satisfaction, Lampieur traîna dans les débits des Halles et s’enivra grossièrement. (L'Homme traqué)

- D’où venez-vous ? s’étonna Léontine.- Là-bas !répondit-il, des Halles. (L'Homme traqué)

Réunion à dix heures du matin, rue des Halles. (L'Insurgé)

Nous allons vers un quartier que je connais bien dit le Khédive. Celui de Halles ou j'ai passé toute mon adolescence à décharger des charettes de légumes... (La ronde de nuit)

une odeur, d'abord insoutenable, mais à laquelle on s'habitue peu à peu, vous prend à la gorge bien que les vitres des portières soient fermées. Ils ont dû transformer les Halles en équarissoir. (La ronde de nuit)

me voici au chaud dans le ventre de Paris. Où se situe exactement la frontière ? Il suffit de traverser la rue du Louvre ou la place du Palais-Royal. Tu t'enfonces vers les Halles en suivant de petites rues puantes. Le ventre de Paris est une jungle zébrée de néons multicolores. Autour de toi, des cageots de légumes renversés et des ombres qui charrient de giguantesques quartiers de buffle. Quelques visages blafards et outrageusement maquillés surgissent un instant puis disparaissent. (La ronde de nuit)

Ils sombraient dans l’abondance. Ils laissaient se dresser des Halles colossales. Devant eux surgissaient des paradis de jambons, de fromages, d’alcools. Des tables toutes dressées s’offraient, parées de nappes éclatantes, de fleurs semées à profusion, couvertes de cristaux et de vaisselles précieuses. Il y avait, par dizaines, des pâtés en croûte, des terrines, des saumons, des brochets, des truites, des homards, des gigots enrubannés aux manches de corne et d’argent, des lièvres et des cailles, des sangliers fumants, des fromages gros comme des meules, des armées de bouteilles. (Les Choses)

la rue Montorgueil près des Halles de Paris. (Les Misérables)

Et puis, rive droite, rive gauche, sur les quais, sur les boulevards, dans le pays latin, dans le quartier des Halles, des hommes haletants, ouvriers, étudiants, sectionnaires, lisaient des proclamations, criaient (Les Misérables)

En moins d’une heure, vingt-sept barricades sortirent de terre dans le seul quartier des Halles. (Les Misérables)

Du reste l’émeute se comportait selon la plus savante tactique militaire. Les rues étroites, inégales, sinueuses, pleines d’angles et de tournants, étaient admirablement choisies ; les environs des Halles en particulier, réseau de rues plus embrouillé qu’une forêt. (Les Misérables)

les insurgés avaient envahi et occupé, sur la rive droite, l’Arsenal, la mairie de la place Royale, tout le Marais, la fabrique d’armes Popincourt, la Galiote, le Château-d’Eau, toutes les rues près des Halles (Les Misérables)

la première venant de la Bastille, la deuxième de la porte Saint-Martin, la troisième de la Grève, la quatrième des Halles (Les Misérables)

Les Parisiens qui, aujourd’hui, en entrant dans la rue Rambuteau du côté des Halles, remarquent à leur droite, vis-à-vis la rue Mondétour, une boutique de vannier (Les Misérables)

à l’angle nord-est des Halles de Paris (Les Misérables)

entre les Halles et la rue Saint-Denis (Les Misérables)

il trouvait le passage barré du côté des Halles par une haute rangée de maisons (Les Misérables)

une issue sur les Halles (Les Misérables)

Il fit un détour, gagna la rue de Béthisy, et se dirigea vers les Halles. (Les Misérables)

Tout ce vieux quartier des Halles, qui est comme une ville dans la ville (Les Misérables)

Marius était arrivé aux Halles. (Les Misérables)

La vedette de la ruelle des Prêcheurs était restée à son poste, ce qui indiquait que rien ne venait du côté des ponts et des Halles. (Les Misérables)

Cependant, à peu près vers ce moment-là, une brusque détonation éclata du côté des Halles, une seconde la suivit, plus violente encore (Les Misérables)

Il se dirigea du côté des Halles. (Les Misérables)

Cela fait, il mit le papier dans la poche du gilet de velours de l’Auvergnat toujours ronflant, saisit le brancard dans ses deux poings, et partit, dans la direction des Halles, poussant devant lui la charrette au grand galop avec un glorieux tapage triomphal. (Les Misérables)

Pas du côté des Halles, dit Enjolras. (Les Misérables)

Sur l’avis de la vedette qui avait observé la région des Halles, Enjolras, de peur d’une surprise par derrière, prit une résolution grave. (Les Misérables)

Il y avait de la fumée au-dessus des toits du côté des Halles. (Les Misérables)

Ici les cris profonds qui venaient du côté des Halles éclatèrent avec un redoublement de cloche et de rumeur. (Les Misérables)

Il reboutonna sa redingote, remit de la roideur militaire entre ses deux épaules, fit demi-tour, croisa les bras en soutenant son menton dans une de ses mains, et se mit à marcher dans la direction des Halles. (Les Misérables)

Il se dit qu’il était probablement dans l’égout des Halles (Les Misérables)

Heureusement Jean Valjean avait laissé derrière lui l’égout des Halles dont le plan géométral figure une foule de mâts de perroquet enchevêtrés (Les Misérables)

Le point culminant, qui est le lieu de partage des écoulements, est, dans l’égout Sainte-Avoye, au delà de la rue Michel-le-Comte, dans l’égout du Louvre, près des boulevards, et dans l’égout Montmartre, près des Halles. (Les Misérables)

Quelqu’un l’avait emporté du quartier des Halles aux Champs-Élysées. Et comment ? Par l’égout. (Les Misérables)

et les deux masques qui venaient de parler durent faire front à tout le monde avec leurs camarades, et n’eurent pas trop de tous les projectiles du répertoire des Halles pour répondre aux énormes coups de gueule du peuple. (Les Misérables)

Il y avait de cet enfant-là dans Poquelin, fils des Halles; il y en avait dans Beaumarchais. (Les Misérables)

Ils se réunissaient à Paris en deux endroits, près des halles, dans un cabaret appelé Corinthe, dont il sera question plus tard, et près du Panthéon dans un petit café de la place Saint-Michel appelé le café Musain , aujourd'hui démoli; le premier de ces lieux de rendez-vous était contigu aux ouvriers, le deuxième, aux étudiants. (Les Misérables)

Et votre famille? dit la Goualeuse.
Le choléra l'a mangée, reprit Rodolphe.
Qu'est-ce qu'ils étaient, vos parents? demanda la Goualeuse.
Fripiers sous les piliers des Halles, négociants en vieux chiffons. (Les mystères de Paris)

Le petit carreau des halles commençait à s'animer. Les charrettes des maraîchers, des mareyeurs, des beurriers, des verduriers, se croisaient sans interruption. (Les Nuits d'Octobre)

Mais votre demoiselle est charmante... A-t-elle le sac ? Cela veut dire en langage des halles : « A-t-elle de l'argent ? (Les Nuits d'Octobre)

Il y a un autre Bordier qui fait le coin de la rue aux Ours, et qui est passable; puis le restaurant des Halles, fraîchement sculpté et doré, près de la rue de la Reynie... (Les Nuits d'Octobre)

Il prit la route la plus courte, par la rue du 4 Septembre et à travers les Halles, ce qui prouvait qu’il avait l’habitude de ce chemin. (Pietr le Letton)

les Halles. un coup-d' oeil unique est celui que présentent au point du jour la halle aux fleurs et la halle aux fruits dans le printems et l' été : on est surpris, enchanté (Tableau de Paris)

puis est venu Vadé, avec son style poissard, et nous avons parlé le langage des Halles. Les calembours , les charades ont eu leur tour ; enfin Jeannot s' est vu placé sur nos cheminées en regard avec Préville , qui ne vaut plus rien. (Tableau de Paris)

Aux Halles, Charles V, encore dauphin,haranguoit de toutes ses forces contre Charles le mauvais, roi de Navarre ; mais il y fut sifflé, parce qu' il n' avoit pas la bonne mine et l' éloquence de son adversaire. (Tableau de Paris)

sous les piliers des Halles, subsiste encore la maison où est né notre Moliere, le poëte dont nous nous glorifions. Là, regne une longue file de boutiques de fripiers, qui vendent de vieux habits dans des magasins mal éclairés, et où les taches et les couleurs disparoissent. (Tableau de Paris)

sortant des piliers des Halles, vous entrez dans la rue tirechappe, lieu cher aux avares. (Tableau de Paris)

usuriers qu' on ne connoît guere qu' à Paris, et qui jugent eux-mêmes leur métier extrêmement honteux, puisqu' ils ont le front perpétuellement voilé. Leurs courtiers habitent autour des Halles (Tableau de Paris)

la cohue se dissipe et l' anthropophage reste seul avec deux émissaires dont il regle les comptes et paie les gages. Le lendemain il traverse les Halles et la place maubert dans un équipage (Tableau de Paris)

Quoi ! Chez un juge consul, bientôt chevalier et membre de l' hôtel-de-ville, un abat-jour comme chez le frippier des piliers des Halles ! (Tableau de Paris)



Sites de référence

Fonds numérisés de la BnF
Gallica

Fonds d'archives photographiques numérisées
Médiathèque de l'architecture et du patrimoine

Maisons d'écrivains endroits et promenades littéraires
Terres d’écrivains

reconstruction de l'ancien quartier du Carrousel
inside Le Carrousel

La page littérature du site d'enseignement des lettres
WebLettres

Source de textes numérisés
ABU Association des Bibliophiles Universels

Accès numérisé aux anciens plans de la capitale
Cabinet Bloy

source de textes numérisés
Wikisource

source de textes numérisés dans toutes les langues
projet Gutengerg

source de textes numérisés
ebooksgratuits.com

circulez dans le plan Turgot et le Paris du 18e. siècle
TURGOTMOTION




Remarques, questions et commentaires :
lexicocity@free.fr

Quitter