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Voir place de la Bastille
dans Les Misérables
(27)
Voir Bastille
dans Tableau de Paris
(24)
Voir Bastille
dans Les Confessions
(6)
Voir gare de la Bastille
dans Fleurs de ruine
(3)
Voir Bastille
dans Les Choses
(2)
Voir Bastille
dans Nana
(1)
Voir Bastille
dans Les rêveries du promeneur solitaire
(1)
Voir place de la Bastille
dans Les mohicans de Paris
(1)
Voir place de la Bastille
dans L'Education sentimentale
(1)
Voir Bastille
dans Un roman français
(1)
Voir place de la Bastille
dans L'Assommoir
(1)
Voici tous les extraits relatifs à "Bastille" :
En ce temps-là, on allait de Paris à Nogent-sur-Marne et au Ferreux par la gare de la Bastille ou par la gare de l'Est. (Fleurs de ruine)
Les trains qui partaient de la Bastille suivaient la ligne dite de Vincennes, jusqu'à Verneuil-L'Étang. (Fleurs de ruine)
J'ai connu encore cette ligne au début des années soixante avant que le Réseau Express Régional ne lui succède, et que la gare de la Bastille ne soit détruite pour laisser place à un Opéra. (Fleurs de ruine)
Ce qui semblait certain, c'était qu'une après-midi, sur la place de la Bastille, elle avait demandé à son vieux trois sous pour un petit besoin, et que le vieux l'attendait encore. Dans les meilleures compagnies, on appelle ça pisser à l'anglaise (L'Assommoir)
C'était un petit café sur la place de la Bastille, où il se tenait toute la journée, dans le coin de droite, au fond, ne bougeant pas plus que s'il avait fait partie de l'immeuble. (L'Education sentimentale)
Ils en étaient les premiers conscients et se demandaient souvent, au milieu de la cohue, ce qu’ils faisaient là, dans le froid, sous la pluie, dans ces quartiers sinistres – la Bastille, la Nation, l’Hôtel de Ville. (Les Choses)
Mais ils se rencontraient sans s’être donné rendez-vous à la Cinémathèque, au Passy, au Napoléon, ou dans ces petits cinémas de quartier – le Kursaal aux Gobelins, le Texas à Montparnasse, le Bikini, le Mexico place Clichy, l’Alcazar à Belleville, d’autres encore, vers la Bastille ou le Quinzième, ces salles sans grâce, (Les Choses)
Si je veux peindre le printemps, il faut que je sois en hiver; si je veux décrire un beau paysage, il faut que je sois dans des murs; et j'ai dit cent fois que si jamais j'étais mis à la Bastille, j'y ferais le tableau de la liberté. (Les Confessions)
Mes amis, effrayés pour moi, croyaient déjà me voir à la Bastille. (Les Confessions)
A la cour on ne balançait qu'entre la Bastille et l'exil; et la lettre de cachet allait être expédiée, si M. de Voyer n'en eût fait sentir le ridicule. (Les Confessions)
Diderot, à son tour, trouva un vengeur dans l'abbé Morellet, qui fit contre Palissot un petit écrit imité du Petit Prophète, et intitulé la Vision. Il offensa très imprudemment dans cet écrit madame de Robeck, dont les amis le firent mettre à la Bastille (Les Confessions)
Grâce à vos soins, mon cher Philosophe, l'abbé est sorti de la Bastille, et sa détention n'aura point d'autres suites. (Les Confessions)
Voyant que cette réflexion m'avait fait quelque impression, sans cependant que je pusse me résoudre à fuir, elle me parla de la Bastille pour quelques semaines, comme d'un moyen de me soustraire à la juridiction du parlement (Les Confessions)
Il y a vingt ans, on voyait encore dans l’angle sud-est de la place de la Bastille près de la gare du canal creusée dans l’ancien fossé de la prison-citadelle, un monument bizarre qui s’est effacé déjà de la mémoire des Parisiens, et qui méritait d’y laisser quelque trace, car c’était une pensée du « membre de l’Institut, général en chef de l’armée d’Égypte ». (Les Misérables)
Quoi qu’il en soit, pour revenir à la place de la Bastille, l’architecte de l’éléphant avec du plâtre était parvenu à faire du grand ; l’architecte du tuyau de poêle a réussi à faire du petit avec du bronze. (Les Misérables)
L’ombre couvrait l’immense place de la Bastille, un vent d’hiver qui se mêlait à la pluie soufflait par bouffées, les patrouilles furetaient les portes, les allées, les enclos, les coins obscurs, et, cherchant les vagabonds nocturnes, passaient silencieusement devant l’éléphant ; le monstre, debout, immobile, les yeux ouverts dans les ténèbres, avait l’air de rêver comme satisfait de sa bonne action, et abritait du ciel et des hommes les trois pauvres enfants endormis. (Les Misérables)
Gavroche leur fit monter la rue Saint-Antoine dans la direction de la Bastille. (Les Misérables)
Ils reprirent la direction de la Bastille. (Les Misérables)
Et ils se séparèrent, Montparnasse cheminant vers la Grève et Gavroche vers la Bastille. (Les Misérables)
C’était on ne sait quel fantôme puissant, visible et debout à côté du spectre invisible de la Bastille. (Les Misérables)
Qu’on nous permette de nous interrompre ici et de rappeler que nous sommes dans la simple réalité, et qu’il y a vingt ans les tribunaux correctionnels eurent à juger, sous prévention de vagabondage et de bris d’un monument public, un enfant qui avait été surpris couché dans l’intérieur même de l’éléphant de la Bastille. (Les Misérables)
Les bourgeois endimanchés qui passaient devant l’éléphant de la Bastille disaient volontiers en le toisant d’un air de mépris avec leurs yeux à fleur de tête : - À quoi cela sert-il ? (Les Misérables)
Voilà à quoi servait l’éléphant de la Bastille. (Les Misérables)
Pour comprendre ce qui va suivre, il faut se souvenir qu’à cette époque le corps de garde de la Bastille était situé à l’autre extrémité de la place, et que ce qui se passait près de l’éléphant ne pouvait être ni aperçu, ni entendu par la sentinelle. (Les Misérables)
En même temps Thénardier voyait du côté de la Bastille une nuance blafarde blanchir lugubrement le bas du ciel. (Les Misérables)
Il entr’ouvrit doucement la porte de la palissade, s’assura qu’aucun passant ne traversait la rue, sortit avec précaution, referma la porte derrière lui, et partit en courant dans la direction de la Bastille. (Les Misérables)
Israël contre Moïse, Athènes contre Phocion, Rome contre Scipion, c’est l’émeute ; Paris contre la Bastille, c’est l’insurrection. (Les Misérables)
à la Grève une moitié du 12ème léger, l’autre moitié à la Bastille (Les Misérables)
Le cortège chemina, avec une lenteur fébrile, de la maison mortuaire par les boulevards jusqu’à la Bastille. (Les Misérables)
Je suis républicain, l’École polytechnique survenant après sa consigne forcée, les cris : vive l’École polytechnique ! vive la République ! marquèrent le trajet du convoi. À la Bastille, les longues files de curieux redoutables qui descendaient du faubourg Saint-Antoine firent leur jonction avec le cortège et un certain bouillonnement terrible commença à soulever la foule. (Les Misérables)
Le corbillard dépassa la Bastille, suivit le canal, traversa le petit pont et atteignit l’esplanade du pont d’Austerlitz. (Les Misérables)
À cinq heures du soir ils étaient maîtres de la Bastille, de la Lingerie, des Blancs-Manteaux ; leurs éclaireurs touchaient la place des Victoires, et menaçaient la Banque, la caserne des Petits-Pères, l’hôtel des Postes. Le tiers de Paris était à l’émeute. (Les Misérables)
quatre colonnes marcheraient à la fois sur le centre de l’émeute, la première venant de la Bastille (Les Misérables)
C’était une vieille porte d’allée, cintrée, basse, étroite, solide, toute en chêne, doublée à l’intérieur d’une feuille de tôle et d’une armature de fer, une vraie poterne de Bastille. (Les Misérables)
Vaincre à Austerlitz, c’est grand, prendre la Bastille, c’est immense. (Les Misérables)
cette barricade était digne d’apparaître à l’endroit même où la Bastille avait disparu. (Les Misérables)
et de là, pourvu qu’il ne s’égarât point dans l’espèce d’F qui est sous la Bastille, atteindre l’issue sur la Seine près de l’Arsenal. (Les Misérables)
La portière refermée, le fiacre s’éloigna rapidement, remontant les quais dans la direction de la Bastille. (Les Misérables)
la chaîne sans fin de la Madeleine à la Bastille et de la Bastille à la Madeleine. (Les Misérables)
Les carrosses de la noce étaient dans la file allant vers la Bastille et longeant le côté droit du boulevard. (Les Misérables)
Mais, du quartier du faubourg Saint-Antoine, qui, de la place de la Bastille, va jusqu'à la barrière du Trône (Les mohicans de Paris)
Cette espèce de rêverie peut se goûter partout où l'on peut être tranquille, et j'ai souvent pensé qu'à la Bastille, et même dans un cachot où nul objet n'eût frappé ma vue, j'aurais encore pu rêver agréablement. (Les rêveries du promeneur solitaire)
La nuit grandissait, des becs de gaz dans le lointain s'allumaient un à un. Cependant, aux fenêtres, on distinguait des curieux, tandis que, sous les arbres, le flot humain s'enflait de minute en minute, dans une coulée énorme, de la Madeleine à la Bastille. (Nana)
les mouchards font sur-tout la guerre aux colporteurs, espece d' hommes qui font trafic des seuls bons livres qu' on puisse encore lire en France, et conséquemment prohibés. On les maltraite horriblement ; tous les limiers de la police poursuivent ces malheureux qui ignorent ce qu' ils vendent, et qui cacheroient la bible sous leurs manteaux, si le lieutenant de police s' avisoit de défendre la bible. On les met à la Bastille pour de futiles brochures qui seront oubliées le lendemain (Tableau de Paris)
Il étoit question de renverser l' infernale Bastille ; mais ce monument odieux en tout sens choque encore nos regards. (Tableau de Paris)
Et je vois la Bastille que Charles V fit bâtir, sans en deviner le futur emploi, et que tout ami des loix ne considere point, sans s' indigner et gémir. (Tableau de Paris)
Bastille. prison d' état : c' est assez la qualifier. (Tableau de Paris)
qui sait ce qui s' est fait à la Bastille, ce qu' elle renferme, ce qu' elle a renfermé ? (Tableau de Paris)
Mais comment écrira-t-on l' histoire de Louis XIII, de Louis XIV et de Louis XV, si l' on ne sait pas l' histoire de la Bastille (Tableau de Paris)
Henri IV fit garder le trésor royal à la Bastille. (Tableau de Paris)
Louis XV y fit enfermer le dictionnaire encyclopédique, qui y pourrit encore. Le duc de Guise, maître de Paris en 1588, le fut aussi de la Bastille et de l' arsenal. (Tableau de Paris)
Buffi Le Clerc ayant investi le parlement, qui refusoit de délier les françois du serment de fidélité et d' obéissance, conduisit à la Bastille présidens et conseillers, tous en robe et en bonnet (Tableau de Paris)
ô murs épais de la Bastille, qui avez reçu sous les trois derniers regnes les soupirs et les gémissemens de tant de victimes, si vous pouviez parler, que vos récits terribles et fideles démentiroient le langage timide et adulateur de l' histoire ! (Tableau de Paris)
Auprès de la Bastille se trouve l' arsenal, qui recele le magasin à poudre, voisinage tout aussi terrible que la demeure. (Tableau de Paris)
On a une histoire de la Bastille en cinq volumes, qui offre quelques anecdotes particulieres et bizarres ; mais rien de ce qu' on souhaiteroit tant d' apprendre, rien, en un mot, qui puisse porter quelque jour sur certains secrets d' état, couverts d' un voile impénétrable. (Tableau de Paris)
Quand un prisonnier décede à la Bastille, on l' enterre à s Paul, pendant la nuit à trois heures du matin. (Tableau de Paris)
Dès qu' on parle de la Bastille à Paris, on récite soudain l' histoire du masque de fer : chacun la fabrique à son gré et y mêle des réflexions non moins imaginaires. (Tableau de Paris)
Au reste le peuple craint plus le châtelet que la bastille : il ne redoute pas cette derniere prison, parce qu' elle lui est comme étrangere (Tableau de Paris)
à l' avénement de Louis XVI au trône, des ministres nouveaux et humains firent un acte de justice et de clémence, en revisant les registres de la bastille et en élargissant beaucoup de prisonniers. Dans leur nombre étoit un vieillard qui depuis quarante-sept années gémissoit, détenu entre quatre épaisses et froides murailles. Durci par l' adversité qui fortifie l' homme quand elle ne le tue pas, il avoit supporté l' ennui et les horreurs de la captivité avec une constance mâle et courageuse. (Tableau de Paris)
Au nom de la Bastille qu' il invoque et qu' il réclame comme un asyle, à la vue de ses habillemens qui attestent un autre siecle, on l' environne. (Tableau de Paris)
indépendamment du château de la Bastille et du château de Vincennes, affectés aux prisonniers d' état, les ministres avec des lettres de cachet, ou par des formules particulieres, vous envoient à Bicêtre et à Charenton. Ce dernier endroit est pour les insensés et pour les maniaques. (Tableau de Paris)
Quand un ministre fait arrêter un homme avec une lettre de cachet ou par un ordre verbal, et que pour des raisons à lui connues il ne le fait pas conduire à la Bastille, on l' enferme au châtelet (Tableau de Paris)
il étoit six heures du matin ; Aletophile, logé sur le port-au-blé, avoit veillé jusqu' à quatre heures ; une brusque décharge d' artillerie le réveille en sursaut ; elle tonne sur la Grève ; le canon de la Bastille lui répond ; son grabat tremble, la maison tremble, et son Tacite tombe de sa table écloppée. (Tableau de Paris)
Pour lui, entre le canon de la Grève et celui de la Bastille, il jetoit un coup-d' oeil dans l' avenir, et regardant son Tacite , il traçoit ces lignes qui ne ressembleront pas à celles des poëtes, et qui les accuseront devant la postérité. (Tableau de Paris)
vous ignorez le lieu où l' on va vous conduire ; vous irez visiter les murs et les cachots, ou de la Bastille, ou de Charenton, ou de Pierre-En-Cise, ou du Château-Du-Ham, ou de Saumur, ou de Lourdes. (Tableau de Paris)
mais tous les livres possibles ne détacheront pas une seule pierre des crénaux de la Bastille (Tableau de Paris)
La Bastille seule a l' air de tenir bon, de vouloir épouvanter sans cesse nos regards de son hideuse figure. (Tableau de Paris)
Merci monsieur l’agent de m’enrôler dans le Cercle des Poètes Détenus : François Villon, Clément Marot, Miguel de Cervantès, Casanova aux Plombs, Voltaire et Sade à la Bastille, Paul Verlaine à Mons, Oscar Wilde à Reading, Dostoïevski au bagne d’Omsk… (Un roman français)
