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rue de Tolbiac dans La Bièvre : La rue de Tolbiac, bâtie sur remblai, a rompu l'horizon que ferme maintenant une ligne de bâtisses neuves ; les peupliers sont coupés, les saules détruits, les étangs desséchés, la prairie morte.
rue du Moulin-des-Prés dans La Bièvre : Pour la suivre dans ses détours, il faut remonter la rue du Moulin-des-Prés et s'engager dans la rue de Gentilly ; alors, le plus extraordinaire voyage dans un Paris insoupçonné commence. Au milieu de cette rue, une porte carrée s'ouvre sur un corridor de prison, noir comme un fond de cheminée incrusté de suie ; deux personnes ne peuvent passer de front.
rue Croulebarbe dans La Bièvre : Cette ruelle se meurt, rue Croulebarbe, dans un délicieux paysage où l'un des bras demeuré presque libre de la Bièvre paraît ; un bras bordé du côté de la rue par une berge dans laquelle sont enfoncées des cuves ; de l'autre, par un mur enfermant un parc immense et des vergers que dominent de toutes parts les séchoirs des chamoiseurs.
rue Croulebarbe dans La Bièvre : Puis, sous une croûte de terre formant porche, la Bièvre disparaît à nouveau et s'enfonce dans une ombre puante; la rue Croulebarbe continue, mais toute la gaieté du parc voisin s'arrête.
boulevard d' Italie dans La Bièvre : Plus loin, sur le boulevard d'Italie, par dessus un petit mur, l'on peut plonger dans ces promenades semées de boulingrins et de corbeilles, entourées de buis, taillées dans le goût vieillot des parcs auliques.
rue des Gobelins dans La Bièvre : La rue des Gobelins aboutit à une passerelle bordée de palissades ; cette passerelle enjambe la Bièvre, qui s'enfonce d'un côté sous les boulevards Arago et de Port-Royal, et de l'autre longe la ruelle des Gobelins qui est, à coup sûr, le plus surprenant coin que le Paris contemporain recèle.
C'est une allée de guingois, bâtie, à gauche, de maisons qui lézardent, bombent et cahotent. Aucun alignement, mais un amas de tuyaux et de gargouilles, de ventres gonflés et de toits fous. Les croisées grillées bambochent ; des morceaux de sac et des lambeaux de bâche remplacent les carreaux perdus ; des briques bouchent d'anciennes portes, des Y rouillés de fer retiennent les murs que côtoie la Bièvre ; et cela se prolonge jusqu'aux derrières de la manufacture des Gobelins où cette eau de vaisselle s'engouffre, en bourdonnant, sous un pont. Alors, la ruelle élargit ses zigzags et le vieux bâtiment, bosselé d'un fond de chapelle que des vitraux dénoncent, sourit avec ses hautes fenêtres, dans le cadre desquelles apparaissent les ensouples et les chaînes, les modèles et les métiers de la haute lisse.
A droite, la ruelle est bordée d'étables qui trébuchent sur une terre pétrie de frasier et amollie par des ruisseaux d'ordure. Çà et là, de grands murs, rongés de nitre, fleuronnés de moisissures, rosacés de toiles d'araignée, calcinés comme par un incendie ; puis d'incohérentes chaumines, sans étage, grêlées par des places de clous, jambonnées par des fumées de poêle ; et, le soir, les artisans qui logent dans ces masures prennent le frais sur le pas des portes, séparés, par des barres de fer emmanchées dans des poteaux de bois mort, de l'eau en deuil qui, malade, sent la fièvre et pleure.
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